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6 février 2009 5 06 /02 /février /2009 00:20

Le discours de Nîmes **
 
Il ne serait pas loyal de terminer ces pages sans donner une indication sérieuse des capacités potentielles du travail maçonnique en matière d'initiation, c'est-à-dire d'introduction de l'apprenti dans l'ordre des réalités humaines, perçues dans leurs profondeurs, tant individuelles qu'universelles. Aussi convient-il de souligner quelques aspects de la nature des facteurs susceptibles d'apporter à chacun de ceux qui participent au travail maçonnique les éléments de sa construction en tant qu'initié.

La grande difficulté, quand on évoque l'initiation, c'est que les fantasmes les plus secrets se trouvent mis en mouvement, et que l'imagination se réfère à quelque mystère connu de rares individus ayant pratiqué des exercices difficiles et s'étant soumis à des épreuves redoutables.
 Quand on aborde ce thème avec des francs-maçons ordinaires, ils considèrent avec complaisance une activité de caractère dialectique, les mettant à même de comprendre ce qui se passe réellement dans l'ordre social, et leur ouvrant les portes d'une connaissance de caractère sociologique ou politique (au bon sens du terme, ne manquera-t-on pas d'ajouter).

Mais en réalité, quand il s'agit de la formation de la personnalité, les réactions sont plus hésitantes, et les propos entendus se confinent dans la description vague d'un conditionnement par la loge, ou d'une formation liée à la fréquentation d'êtres aux caractères divers. Il convient d'une part de sortir du vague, d'autre part de préciser, même si la chose apparaît primaire, les moyens dont disposent les francs-maçons pour mener à bien leur initiation personnelle et pour accéder à la maîtrise dont le symbole de la pierre polie ne cesse pas, de toute façon, de leur être proposé, quand bien même les discours qui se tiennent à son sujet demeurent des mots, des mots, des mots. 

Il faut donc dans les phrases qui suivent, et qui termineront ce discours, mettre l'accent sur les facteurs élémentaires de la vie maçonnique dont l'usage permet de dépasser le verbalisme sans vigueur de bien des déclarations d'intention, et de provoquer, chez chacun de ceux qui mettront en pratique les observations recueillies, une évolution intérieure susceptible de les affranchir d'une routine pernicieuse.

L'idée la plus simple, et qui n'est pas seulement maçonnique, a été de considérer, ce que nous savons tous, que tout peut être édifiant, et que l'on s'initie à partir de tout ce que le regard et l'esprit peuvent mettre en relation avec l'attitude et le comportement. Tout est moyen d'initiation. Mais encore faut-il, pour tirer profit de cette évidence a posteriori, examiner méthodiquement les ressources offertes par les pratiques quotidiennes, constantes dans toutes les loges.

C'est de là que nous devons partir, pour comprendre comment d'autres aspects plus singuliers de la vie maçonnique sont d'un grand profit quant à la maturation de chacun des maçons devenus, d'une certaine façon, opératifs.

L'entrée en loge 

On n'a pas commencé le travail maçonnique tant qu'on n'a pas compris la conversion qui s'opère par le passage du monde profane au monde sacré. La loge est l'espace sacré. Sa situation est intemporelle, sa position cosmique. Quiconque pénètre en loge se trouve projeté dans un monde où les forces cosmiques se trouvent concentrées. Les influences astrales jouent un rôle, comme les lignes magnétiques. Ce rôle, nous ne l'avons pas défini, ni mesuré, mais il existe, et se comporter comme si nous étions seulement des profanes dans un lieu sacré, c'est rompre une certaine qualité de relations. 

Sans insister sur le caractère particulier de l'atmosphère de la loge, il est nécessaire de comprendre comment la perception de la dimension du sacré peut conditionner nos pensées, nos attitudes et notre regard sur les choses. Il est très vrai que l'intensité de la prise de conscience nous détermine selon des forces que nous ne maîtrisons guère, et cela peut surprendre au point que beaucoup rejetteront une attitude trop respectueuse qu'ils qualifieront de mystique. 

En fait, entrer en loge, c'est se disposer à participer à la grande vie de la terre. Car nous n'avons pas encore compris ce qui pour certains est déjà une évidence : la terre est vivante. Le maçon dans sa loge est à l'écoute de l'univers obscur, comme il l'est à la contemplation des lumières. Sans aucun doute, il doit armer son regard pour percevoir mieux ce qui est en lui, dans la mesure où, détaché du monde, il peut prendre conscience de son équilibre intime et méditer sur les aspects les plus âpres de sa personnalité.

Mais ce regard, c'est le regard de l'initié futur, c'est-à-dire, le regard de celui qui, quittant le temple, découvrira le monde sacré qui est le monde de tous les jours. De son passage en loge il retirera le sens de la vision sacralisante, et ce qu'il verra dans la rue, les choses de tous les jours, prendront à ses yeux la vertu des choses éternelles. Ainsi recevra-t-il, dans l'ingénuité de sa démarche, la réponse à son interrogation première : où suis-je ?

Il dépassera la banalité des apparences pour tenter d'approcher le véritable visage du monde réel. Il sera capable de voir, alors qu'il n'était qu'un spectateur distrait. Les événements, les circonstances, les simples manifestations quotidiennes seront pour lui les expressions du vrai, du réel, de la permanence.

Le passage en loge lui aura découvert que ce n'est pas le monde qui doit changer, mais le regard que l'on porte sur lui, et ce regard, il découvrira par sa volonté appliquée, qu'il en est le maître. Ainsi sa conversion sera fructueuse. Et l'homme en lui aura changé.

Les postures 

On voit ici et là des tenues dont le moins qu'on puisse dire est que l'attitude des participants témoigne d'une certaine mollesse. Les bras ne sont pas tendus, les corps ne sont pas animés d'une énergie contenue, les regards sont vagues. Il faut, je crois, considérer tout geste comme un facteur de mobilisation spirituelle. La tenue personnelle est l'expression d'une dynamique intime qui est valorisante pour nous-même et pour tous. Il est bon de considérer l'unité de l'individu, dans la complexité de ses rapports entre l'esprit et le corps.

Le comportement est non seulement un facteur mobilisateur pour les forces intérieures, mais, sans aucun doute, une disponibilité affirmée pour recevoir les impacts des forces qui se jouent dans la nature. La présentation d'un être offert dans l'attente d'une mobilisation intime est un facteur déterminant pour la dynamisation de ses potentialités réceptives. Car l'attitude cohérente ordonne en nous les pensées et les émotions, fait taire les troubles passagers, et l'idéal serait en définitive que la tenue correcte permette de faire le vide dans l'esprit. 

C'est d'ailleurs ce que visent à obtenir les instructeurs militaires de leurs recrues, et il serait sot de négliger cette indication car c'est le commencement de la libération intérieure. Le vide de l'esprit est l'ouverture aux forces de l'inconscient qui remontent alors des profondeurs. Ces techniques de l'immobilité, de l'attente, dans le vide des pensées, peuvent être pratiquées sans aucune difficulté durant les temps de la préparation des travaux. Il suffît, mais cela est important, que la conscience de soi demeure active, et que l'attitude soit liée à une concentration résolue. Cela peut paraître contradictoire avec le vide de la pensée. Il n'en est rien.

La tension physique est déjà une présence à soi qui, dans la rigueur du comportement, trouve sa plénitude, mais cette plénitude comporte l'élimination du paysage factice et passager de l'esprit dans ses manifestations ordinaires. L'attention et la tension détendue se conjuguent pour faire surgir du fond de nous-même les forces accumulées depuis le commencement des temps. De même, la disponibilité de la conscience nous permet de nous imprégner des influences du monde extérieur. 

Car la grande leçon de la vie, c'est que tout est susceptible de participer à l'équilibre des forces spirituelles quand on prend l'existence comme un grand tout, ce qu'elle est indubitablement. Les perceptions extrasensorielles jouent un rôle si éminent dans notre comportement que le premier souci de chacun doit être de se mettre en condition pour les recevoir et en utiliser les ressources. C'est là le pouvoir des chamanes. Et c'est la possibilité offerte à tous.

Le silence 

Se taire est déjà prendre sur soi d'exister sans manifester son existence à l'extérieur. C'est donc faire preuve de force intérieure. Car toute la question est là. Il nous faut exister par nous-même faute de quoi nous sommes le jouet des choses extérieures, et la proie de l'instabilité permanente qui nous balance de-ci dé-là sans nous assurer de rien.

Le silence est déjà une prise de conscience de soi, dans la plus profonde des intimités et selon les données de la conscience, mais également en rapport avec l'inconscient. Car il ne s'agit pas ici du seul silence apparent, de l'absence de parole. Le silence qu'il convient d'obtenir de soi, c'est le silence intérieur. L'arrêt du défilé verbal qui ne cesse de hanter notre tête et que nous appelons la pensée.

On pense trop rarement et ce délire verbal qui nous hante est assurément tout le contraire de la pensée. Ce n'est en fait qu'une série de sons intériorisés qui défilent sans but ni efficacité, avec pour seul mobile d'occuper le devant de la conscience. Or, ce qui nous est précieux, c'est d'obtenir la communion de tout ce qui constitue la réalité de notre être, et, en particulier, que les éléments inconscients qui nous déterminent puissent se manifester de façon cohérente, sans être entravés par une agitation superficielle.

Le silence intérieur, donc, qui peut être obtenu par bien des moyens dont le plus immédiat est le refus des pensées superficielles. Certes, c'est avec une attitude corporelle appropriée que l'on pourra s'abstraire de soi. Mais cette attitude corporelle n'exige en fait qu'une concentration résolue. La prière, en Occident et dans le monde musulman, peut à la vérité constituer un facteur de silence intérieur, si l'on consent à cette prière qui n'est pas une demande, mais une offrande de soi aux forces supérieures. Que votre volonté soit faite ...

Il est dommage que les moyens de trouver la paix en soi apparaissent aux yeux de nos contemporains comme risibles et fassent l'objet d'un mépris qu'ils ne méritent pas. Toutefois rien n'empêche de retrouver le chemin de l'humilité. Ce qui par-dessus tout importe, c'est de ne pas s'abandonner sans exercer sur soi un contrôle physique comportant une tension musculaire et sensible. Point de mollesse, mais une volonté d'être au cœur même de l'offrande sacrée. Le silence est la voie des humbles, et le devoir des superbes. Sachons le cultiver. 

La parole 

La parole, c'est la vie. C'est la communication avec le monde de l'esprit mais également la communication de soi à soi. Les mots sont porteurs des choses, des émotions, des sentiments, et les prononcer ne va pas sans, d'une certaine manière, un engagement de soi. Voilà pourquoi il convient d'être parcimonieux en matière de parole. Trop souvent le discours est vide parce que les mots ne sont que des sons. Or chaque mot porte en lui l'objet qu'il désigne, et l'on construit le monde avec des mots si l'on sait les employer selon leur pesanteur et leur richesse. 

Déjà l'apprenti est condamné à se taire. Parce qu'il ne sert à rien de parler quand on n'a pas pesé la force des choses. Et le compagnon n'a pas loisir lui non plus de prononcer beaucoup de mots. Il lui faut élaborer son œuvre, et cette œuvre c'est d'abord et surtout lui-même. Se répandre en explication, en retour sur soi, en reprise, c'est perdre sa force en vain. Que ton "oui" soit "oui", que ton "non" soit "non", lit-on dans les Evangiles. Mais quand on n'a rien à communiquer, l'abstention est toujours préférable au discours.

Dans la plupart des cas, les hommes croient briller avec l'expression aisée d'une conviction articulée selon beaucoup de mots. Mais la percussion d'une phrase lapidaire est de beaucoup plus incisive que le délayage verbal. Les hommes qui ne tournent pas sept fois leur langue dans la bouche risquent deux choses : la première, d'interrompre celui qui parle, la seconde de ne pas peser suffisamment les mots qu'ils doivent employer. Au demeurant, pourquoi parler si ce n'est pas absolument indispensable pour avertir, instruire ou décider ?

La parole est avant tout l'expression de l'être, et se perdre en paroles c'est dépenser en vain des forces que la concentration réfléchie nous permet d'utiliser mieux à la confortation de nous-même. Qui a souffert de ne pas parler ? Celui, certainement, qui ne prend pas au cœur de son intimité la conviction qui l'inspire. Et cette faiblesse verbale est un signe d'immaturité, car c'est l'expression d'une sorte de désir de plaire, donc d'une insuffisance éprouvée. 

Quand le président d'une loge ménage les temps de parole, il fait un travail qui devrait être fait par chacun des intervenants de son propre mouvement. Car qui ne sait pas dire en peu de mots l'essentiel ne sait pas où est vraiment l'essentiel. Et son discours égare ceux qui l'écoutent. Celui qui parle ne sait pas. Celui qui sait ne parle pas. Un point c'est tout.

Le secret 

La vertu du secret, c'est qu'il faut le tenir. Et peu importe ce qu'il est, car c'est la contrainte sur soi qui compte. Le fait de se promener dans le monde lourd d'une charge invisible apporte à l'esprit et au cœur une dimension noble, et constitue un facteur d'édification sérieux. Le monde, dit-on, ne tient que par le secret. Et il est vrai que si tout était su, plus rien ne serait sacré. Car le secret est ici lié au sacré.

Seulement, en quoi consiste le secret maçonnique ? Certainement pas dans un projet ni dans un complot. Le temps des Illuminés de Bavière et celui des Carbonari est révolu à jamais semble-t-il. Non, le secret des francs-maçons, pour être sérieux, n'en est pas moins sans autre conséquence que d'être un élément actif de la formation du caractère et de la personnalité. L'épreuve est donc de tenir à l'abri des bavardages les travaux et les personnes de l'association. C'est déjà une rude gageure car la tentation est grande de céder à la vanité, et le désir de faire l'important est déjà un grand piège dans lequel tombent les ingénus qui ne se surveillent guère. 

Toutefois, au-delà de ce secret formel, qui compte, et qui est en quelque sorte une épreuve sérieuse, il y a le secret de l'élaboration intime d'un équilibre qui se cherche en chacun des participants au travail collectif. Le travail initiatique repose en effet sur l'approfondissement de la réflexion, sur la méditation et une certaine ascèse ; réflexion, méditation et ascèse qui exigent de chacun discrétion, et dont l'ostentation détruirait toute possibilité effective. 

Le maçon doit, cherche, et réussit en définitive à sauvegarder son intimité dans le cadre d'un travail collectif. La communication superficielle n'aurait rien à gagner d'un trop aisé laisser-aller qui la transformerait vite en bavardage dérisoire et futile. Or l'intimité de la conscience mérite respect, et d'abord de soi. On n'étale pas ses états d'âme, sauf au théâtre. Et alors c'est pour en délivrer ceux qui se taisent.  

En définitive, le secret maçonnique est la pierre de touche du maçon : il est sur la voie de la maîtrise quand il sait garder secret le plus précieux de son trésor : le sentiment de la présence à soi, qui lui donne la force d'être. Sur la voie de l'initiation, le secret est l'étape révélatrice de l'aptitude du jeune impétrant à poursuivre dans cette voie. 

Les francs-maçons 

Interrogeons-les ? Ils se voudraient tous dignes du modèle qu'ils ont forgé à l'usage des autres, et auquel ils se réfèrent quand il s'agit de les juger. Mais il convient à l'initié de ne pas juger ses frères, et peut-être est-ce là la leçon la plus cruciale que l'on apprend en maçonnerie. Parce que le déroulement de l'existence nous révèle combien nos jugements sont légers, et la diversité des jugements portés par les uns sur les autres est significative de l'incapacité où nous sommes de nous arrêter à une certitude concernant autrui.

Les hommes ne sont pas simples, et que sait-on jamais d'un homme ? C'est pourquoi il conviendrait de prendre sur soi d'examiner avec mesure toutes les procédures qui président au choix des nouveaux membres de l'Ordre. Rien ne permet a priori de définir celui qui, ayant trouvé sa voie, marchera en véritable initié vers la délivrance. Des conversions s'opèrent et la grâce touche bien des sceptiques.

La cooptation est un piège dont il ne faut pas surestimer les dangers. Après tout, le hasard déciderait aussi bien que nous du choix à faire. Et c'est en fait, compte tenu des aléas des procédures, le hasard qui décide. Au demeurant, chacun n'a de problème qu'avec soi. Les autres ont leurs propres problèmes ; contentons-nous de résoudre les nôtres, sans nous préoccuper de considérer avec quels moyens s'en tirent nos frères. N'intervenons pas, si nous le pouvons vraiment, sans vivre en homme libre.

Etranger aux ambitions et servant de son mieux là où il est utile, il recherche avant tout la sérénité, loin des jeux de la cité et du pouvoir. S'il est mêlé contre son gré à ces affaires, il dit le moins de choses possible, et cherche toujours à éclairer les difficultés, plus qu'à imposer sa façon de voir. Il est à l'écoute et ne prêche pas. Il est serviable mais ne s'impose pas. Il est respectueux d'autrui mais ne flatte pas. Sa vie est au grand jour, mais il se préfère invisible et son souci de discrétion est pour lui l'expression d'une humilité vraie, c'est-à-dire consciente de soi, dans la place qui est la sienne. 

Sans doute, ce sont de vieilles exigences, et l'originalité n'en est pas le point fort. Mais ce sont certainement ces exigences qui seront nécessaires demain et toujours pour permettre à l'humanité de survivre à elle-même. 

Faut-il qu'elle survive? C'est une autre question qui ne sera pas posée ici. Ce qui est dit l'est pour servir à ceux qui cherchent une voie dans l'ordre des pratiques ordinaires.

Jean Mourgues -
De la Franc-Maçonnerie ou "le discours de Nîmes" - Edimaf 1990


Maj 12 12 09 *
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